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ville de vanves - Page 456

  • A VANVES LES RESTAURATEURS ESSAIENT DE TENIR LE COUP SELON LE ¨PATRON DU PETIT VANVES

    A cours de cette fin de semaine de phénoménale durant laquelle, on a assisté à une annonce de reconfinement « light », un exode des franciliens en province, une dérogation de sortie absolument démentielle heureusement remplacé par un justificatif de domicile, une correction des commerces dits essentiels… un restaurateur vanvéen a fait parler de lui, Jean Pierre Anselme. Chef du restaurant «Le Petit Vanves» que le blog avait interviewé pendant le premier confinement. Il avait pris un véritable coup de massue sur la tête après l’annonce en  plein service du samedi soir le 14 Mars 2020  par le premier Ministre Edouard Philippe de la fermeture des Cafés-bars-restaurants à minuit et avait mis du temps pour se tourner vers la vente à emporter parce qu’ils avaient «envie d’être présents et de continuer d’exister». Il confiait à Nathalie Loison, une journaliste qui a habité Vanves,  Mercredi soir dans le journal de 23H de France Infos, avoir reçu de nombreux messages de soutien, mais en restant discret sur ses gestes se solidarité, en offrant un repas aux prêtres des paroises de Vanves, pendant le premier confinement. Un restaurateur serein qui reste optimiste selon Nathalie Loison  

    «Je tiens car je vis les choses avec une certaine sérénité. Nous avons la chance d’avoir dans ce pays, une aide de l’état qui permet de tenir» at-il confié.  « Mon restaurant est une petite structure avec 5 personnes qui est  idéal pour faire face à la crise. Je pense que ce serait difficile si elle était plus importante. J’obéis à la situation, en étant présent avec la vente à emporter, pour continuer à exister, pour la clientèle et l’environnement, car cela est  violent de voir un commerce fermé. On a travaillé grâce à un soutien de nos clients journaliers qui nous soutiennent. J’ai affiché des slogans qu’on allait tenir grâce aux aide. Et je tiens sur la pointe des pieds en faisant trés attention» ajoutait il. « Je ne suis pas d’accord avec des confrères qui expliquent qu’il serait possible de ré-ouvrir car on a les mesures sanitaires, les outils disponibles,  aves les masque, gel hydroalcoolique, vitre en plexiglas etc…. Car je pense que la contamination se fait dans le brassage. C’est-à-dire que les amis quand ils viennent au restaurant, ils se donnent rendez-vous et c’est à ce moment-là que la contamination se passe» affirmait-il. «Je l’ai bien compris, c’est le brassage qui fait la contamination. Mais les gens sont impatients, et les restaurateurs ne vont pas bien !» concluait il

     

  • RECONFINE SANS ETRE ENFERME LA 3e VOIE PROVOQUE QUELQUES REACTIONS A VANVES COMME AILLEURS : UN EXODE ET UN NOUVEAU REPORT DES ELECTIONS

    Point n’est besoin de revenir sur les mesures annoncées Jeudi par le premier Ministre Jean Castex ( photo de son interview sur BFM avec un journaliste vanvéen, Bruno Jeudy au centre en train de regarder ses notes) et son ministre de la Santé qui n’ont pas prononcé une seule fois le terme de confinement qui peut être considéré comme un «confinement light» ou «canada dry», cela a l’aspect du confinement, sa couleur, ses effets et ses répercussions sans être un confinement. N’empêche que ses annonces ont provoqués quelques réactions chez les franciliens come les vanvéens. Beaucoup ont pris la poudre d’escampette dont les médias se sont fait les échos depuis hier matin

    Comme l’année dernière, les vanvéens et les franciliens qui le pouvaient sont partis en province, en voiture, 350 km de bouchon étaient enregistrés aux sorties de Paris par Sytadin hier soir, par le ferroviaire et l’air. Les sites de réservation de billets de train et d'avion ont été pris d'assaut par des Françiliens tentant de rejoindre les zones non concernées par ce durcissement des mesures dés Jeudi. Sur le site de la SNCF, la plupart des TGV se sont remplis en moins de deux heures. 21 des 26 TGV programmés vendredi affichaient complets et les rares billets encore disponibles ont vite atteint le plafond de 111 € en seconde classe. Cette ruée, notamment vers l'Ouest (Bordeaux, Brest, Vannes, La Rochelle, Rennes, Nantes, Saint-Brieuc, ou encore Saint-Malo et Biarritz), a poussé la SNCF à renforcer ses effectifs de gilets rouges gare Montparnasse, pour un dispositif digne d'un week-end de grand départ en vacances. Et effectivement, vendredi matin, c'était l'affluence des grands jours, des gens chargés de valises se pressant sur les quais....Deux principales catégories de personnes se bousculent dans la gare. Tout d'abord, les plus jeunes, qui rentrent télétravailler dans leur famille, et de nombreux retraités, notamùent ceux qui ont été vaccinés

    Mais ce n’est pas tout car ce confinement même light, avec un prolongement du régime d’exception pourrait reporter les élections régionales et départementales à l’automne. Cette piste est sérieusement à l'étude par l'exécutif, en raison de la «troisième vague» de l'épidémie.  Une réunion avec les chefs des partis est prévu début avril avec l'objectif d'arriver à une décision «la plus consensuelle possible» selon Le Figaro, qui ajoutait que le sujet n'est plus tabou à l'Elysée. La loi permettant ce report votée en début d’année, prévoyait une clause de revoyure début Avril en fonction de la situation. D’autant plus que le gouvernement envisage une prolongation de l'état d'urgence jusqu'en juin. Ce régime d'exception, qui permet de prendre des dispositions exceptionnelles telles que des confinements ou des couvre-feu, pourrait menacer le scrutin. C'est aussi la tenue de la campagne - et non le scrutin en lui-même - qui se joue.  Jean Castex aurait indiqué auprès de journalistes « qu'il s'en remettrait strictement à l'avis du Conseil scientifique. Je suis attaché à ce que ces élections aient lieu»,  en pointant l'incertitude liée à la situation : «Je n'en sais rien si elles pourront avoir lieu fin juin !»

  • VANVES PRIS ENTRE DEUX FEUX PENDANT LES EVENEMENTS DE LA COMMUNE

    Le 150e anniversaire de la Commune sera célébré par la ville de Paris, à partir du 18 mars, date de début du soulèvement populaire, jusqu’à fin Mai par toute une série de manifestations pour mieux faire connaître cet événement qui est intervenu après la défaite de 1870 et le siége de Paris, durant lequel une expérience de démocratie sociale a eu lieu pendant ces quelques semaines. Des valeurs qui ont encore un écho aujourd’hui ont été défendu comme l'égalité salariale entre femmes et hommes, la séparation de l'église et de l'Etat, la réquisition de logements libres, l’accueil des étrangers, la laïcité à l’école, gratuite et pour tous… au-delà des violences dans les deux camps, mais qui ont fait des milliers de morts chez les communards - plus de 7.000 morts lors de l'écrasement de l'insurrection fin mai 1871.

    Vanves n’a pas trop souffert de la guerre de 1870 avec l’avancée des troupes prussiennes et de l’occupation allemande, les combats se concentrant sur les forts d’Issy et de Vanves à Malakoff, défendus par des lignards, artilleurs, sapeurs. Sauf l’instauration d’une ligne de démarcation entre les lignes françaises et allemandes, marquée à Vanves par le Bd du Lycée Vanves a plutôt souffert de la guerre civile, avec la Commune qui a suivi en 1871, débutant le 18 Mars avec le départ de Thiers pour Versailles, la prise de l’hôtel de ville de Paris et l’occupation  des forts comme ceux d’Issy et de Vanves, par les fédérés. Les familles de Vanves ont mal vécus, bien sûr cette période, nombre de gardes nationaux de Vanves servant dans les bataillons des fédérés alors que leurs cadets étaient dans l’armée de Versailles. L’un de ses généraux, après des combats homériques à Issy les Moulineaux, a occupé le lycée Michelet et l’a fortifié. Vanves a été couvert d’obus début Mai par l’artillerie versaillaise, l’hôtel de ville, l’église Saint Remy, des maisons particulières étant touchées, la maison de Santé Falret étant évacuée..

    Le lycée Michelet fut donc occupé par les féderés  qui arrêtérent le proviseur emprisonné à la roquette.  Ce fut durant cette occupation que le buste du prince impérial a été proprement baionnetté d’une douzaine de coups qui perforérent et enfoncérent le bonze enterré dans le parc jusqu’en  1899, sans parler des pillage. A la suite d’une bataille qui s’est même déroulée rue JB Potin et dans le futur parc F.Pic entre les versaillais et les fédérés, les versaillais, ont occupés la ville de Vanves et le lycée,  établissant la nouvelle infirmerie, mais surtout une batterie qui ouvrit le feu sur les remparts de Paris, tandis qu’en face les fédérés couvraient d’obus le Plateau de Vanves, le lycée étant alors incendié, et en partie démoli.

    Pendant ce temps là, les vanvéens s’étaient réfugiés dans leurs caves humides, privés de tout, sous la menace incessante des dangers d’une lutte à laquelle ils n’avaient pas pris part. Son maire de l’époque, M.Leplanquais, plusieurs fois arrêté par les insurgés, a veillé à ce que la commune ne soit pas démembrée et livrée à toutes de désordres dont été victimes les autres territoires occupés par les fédérés, résistant à tous les efforts des insurgés, évitant de voir «flotter le honteux drapeau rouge et aux habitants à obéir à aucune réquisition» comme le reconnaitra le conseil municipal du 11 Juin 1871qui a évalué les travaux des dégats occasionnés à la mairie à l’église et aux écoles à 104 800 frs de l’époque, sans parler des voies communales à remettre en état avoir été détériorés par des tranchées, et des dommages causés aux particuliers.

    Les sources pour cet article : Hyppolite Chailley auteur d’un livre sur l’histoire de «Vanves des origines au début du XXéme siécle» et Xavier Renard auteur d’un livre sur «le château et le lycée de Vanves 1693-1793-1993 Histoire du lycée Michelet» (Sides)